La Cour d’Appel de Versailles, 5e chambre, par son arrêt du 19 mai 2011, expose littéralement que « lorsqu’un employeur ne fait pas preuve de réactivité devant la dégradation de l’état de santé mental d’un salarié et en l’absence d’un système de prévention “performant” du stress au travail, il commet une faute inexcusable en cas de suicide ». L’employeur a donc l’obligation de veiller au bien-être, notamment mental, de ses salariés. Si le burn-out n’est pas encore considéré comme une maladie professionnelle, il peut nuire gravement aux travailleurs, donc à l’entreprise.
Tous les managers doivent bien prendre conscience du burn-out
Appelé aussi « syndrome d’épuisement professionnel », le burn-out est un état maladif qui peut atteindre n’importe qui dans un milieu professionnel, quel que soit le domaine d’activité. Cet état d’épuisement professionnel se traduit généralement par des problèmes psychiques, émotionnels et physiques. Sans suivi et traitement adéquats, le salarié atteint de ce syndrome encourt de graves problèmes de santé, dont des maladies cardiovasculaires graves. Dans les pires des cas, la victime devient suicidaire.
Actuellement les chiffres sont effarants, car le nombre de salariés atteints de burn-out en entreprise augmente considérablement. Nombreuses sont les causes du burn-out en entreprise telles que la pression au travail, les mauvaises conditions de travail, les surcharges de travail, la mauvaise communication entre collaborateurs, le manque d’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, etc. En revanche, une bonne organisation dans l’entreprise peut suffire à éviter le burn-out des employés, pour assurer leur bien-être psychologique. Les trois points suivants sont, entre autres, à considérer par les dirigeants.
Se poser les bonnes questions sur le travail en lui-même
Dans chaque poste, de nombreuses raisons, souvent insoupçonnées, peuvent causer le burn-out : les pressions infligées par la hiérarchie, le manque de clarté dans l’atteinte des objectifs, les surcharges de travail, les tâches répétitives, le manque de sérénité dans l’accomplissement des missions ou encore le manque de compétences, etc. Le manager doit alors se poser les bonnes questions pour pouvoir prendre les bonnes précautions et éviter ainsi le burn-out. De quoi les employés se plaignent-ils dans leur travail ? Y a-t-il beaucoup de pressions de la part de la hiérarchie ? Chaque employé a-t-il vraiment la capacité d’accomplir sa mission ? La charge de travail est-elle équitable ?
À ce propos, pour soulager les salariés des charges de travail excessives, l’employeur peut recourir à l’externalisation de certaines tâches. Par exemple, ADOM TÉLÉSECRÉTARIAT fait partie de ces agences professionnelles, spécialiste de la permanence téléphonique, des tâches administratives ou encore de saisies de différents documents. Ce sont, entre autres, des tâches certes utiles, mais pouvant être qualifiées de moins importantes, chronophages et répétitives.
En outre, s’entretenir régulièrement avec les salariés et observer l’ambiance au sein des équipes permettent de déceler rapidement et efficacement une situation inquiétante. Le ou les salariés concernés doivent être accompagnés pour sortir de l’impasse. Par ailleurs, les employés susceptibles d’être affectés par le burn-out sont, dans la plupart des cas, ceux qui sont le plus investis. De la valorisation au sein de l’équipe et de la reconnaissance peuvent tout simplement permettre d’éviter des problèmes.
Remettre en question les méthodes de management
Travailler sans crainte, pouvoir s’exprimer librement, la vie professionnelle n’empiète par sur la vie privée, c’est autant de réponses positives que le manager doit avoir quand il se pose des questions sur sa manière de diriger son équipe. Ces bonnes questions concernent principalement l’efficacité du système de communication interne, la relation du manager par rapport à ses employés, l’existence de barrières ou de craintes dans l’accomplissement du travail, la bonne intégration des salariés, notamment les nouveaux arrivants, et aussi, très important, le plaisir à travailler dans l’entreprise.
Le manager est-il satisfait de l’environnement de travail ?
Enfin, se sentir à l’aise au travail, grâce à un environnement de travail agréable et confortable, est indispensable pour tous salariés. Le confort au travail contribue également au bien-être des employés. Idéalement, un espace de travail doit toujours être spacieux, propre, bien aménagé, bien décoré, bien aéré et lumineux. Ce sont surtout des qualités qui invitent à aller travailler dans un endroit où l’on va consacrer 8 heures de sa journée. Mais la qualité du mobilier est d’autant plus importante pour penser encore à la santé et au bien-être des employés : les mobiliers ergonomiques et modulables offrent davantage de confort dans l’accomplissement du travail. Enfin, le manager doit prendre en compte la situation géographique de son entreprise par rapport aux déplacements des employés. Les grosses fatigues et la peur d’arriver en retard au travail peuvent engendrer un stress permanent, d’où le risque de burn-out.