Toutes les entreprises ne sont pas à l’abri d’une situation financière compliquée, des problèmes qui peuvent mettre en péril leur existence. Certes, sauver son entreprise d’une telle difficulté n’est pas si facile, par contre, il existe des gestes qui peuvent sauver. L’important, c’est de savoir faire face aux problèmes avec sang-froid et entreprendre des démarches adaptées.
Prendre conscience des problèmes et se poser les bonnes questions
Dans une entreprise, n’importe quel problème, aussi infime soit-il, ne doit jamais être sous-estimé. Il faut toujours tout évaluer et tout mesurer avant que le problème ne prenne de l’ampleur, surtout quand il s’agit d’un problème financier. Ainsi, prendre le temps de faire un état des lieux, notamment des dépenses, permettra d’identifier et de bien cerner le problème et la cause. Pour mener à bien cet état des lieux, la meilleure façon, c’est de se poser les bonnes questions, par exemple par rapport à chacune des dépenses : des coûts superflus ou des dépenses inutiles souvent insoupçonnées peuvent être les causes d’une difficulté financière.
Mais il peut également s’agir de l’organisation même de l’entreprise. Par exemple, le nombre de salariés est-il suffisant pour exécuter toutes les tâches, sachant qu’une surcharge de travail impacte forcément sur la productivité ? Dans ce cas, il est important d’embaucher si l’entreprise en a les moyens, sinon pourquoi ne pas recourir à des solutions moins coûteuses telles que l’externalisation ? Les prestataires externes comme ADOM TÉLÉSECRÉTARIAT par exemple, permettent de soulager ses salariés de certaines tâches, afin qu’ils puissent se concentrer sur le cœur de métier de l’entreprise et gagner ainsi en productivité.
Quoi qu’il en soit, il est indispensable d’identifier toutes les sources du problème et la cause des dysfonctionnements. Un audit approfondi, par exemple, est souvent nécessaire pour tout analyser et, par la suite, pour trouver et adopter la bonne solution. Là encore, un audit interne externalisé peut-être une bonne alternative, car une vision de l’extérieur peut être plus efficace pour potentiellement identifier les problèmes.
Quelle démarche concrète adopter pour redresser un problème financier compliqué ?
Plusieurs solutions radicales s’offrent aux entreprises en difficulté : il s’agit des procédures amiables et préventives, dont l’ouverture d’un mandat ad hoc ou d’une conciliation auprès du Tribunal de commerce, et des procédures collectives telles que la sauvegarde, le redressement judiciaire, la liquidation judiciaire ou encore le rétablissement professionnel. En revanche, ce sont souvent des solutions de dernier recours, car il existe d’autres démarches qui pourraient aider à les éviter.
Avant que la cessation de paiement ne soit prononcée et tant que l’entreprise en difficulté dispose encore de quelques ressources, elle peut revoir en profondeur, par exemple, ses dépenses. L’objectif, c’est d’identifier les dépenses superflues afin de ne plus payer que ce qui est absolument nécessaire. Réduire les dépenses peut être plus facile en renégociant si possible les contrats de fournisseurs, en optant pour l’externalisation et la dématérialisation, en privilégiant les logiciels « open source » et gratuits, en revoyant toutes ses stratégies marketing et en exploitant la force du marketing en ligne.
Mais il est également possible, en attendant une situation plus stable, d’entreprendre des dialogues avec les différents interlocuteurs afin d’obtenir des délais ou des échelonnements de paiements. Par ailleurs, d’autres aides peuvent être sollicitées par exemple auprès des comités d’aides aux entreprises concernant le règlement des charges sociales ou encore auprès du CIRI, le Comité interministériel de restructuration industrielle.