La crise sanitaire du Covid-19 met à mal toutes les entreprises. Bien que nécessaires, les mesures sanitaires obligatoires, dont le très long confinement, ont mis en péril bon nombre d’entreprises. Si certaines d’entre elles ont déjà tiré le rideau, d’autres essaient encore de subsister avec le peu de finances qui restent. Tant bien que mal, L’État essaie de soutenir les entreprises en mettant en place différents dispositifs d’aide. Quels sont-ils et quelles entreprises peuvent en bénéficier ? Explication.
Beaucoup d’entreprises tentent de survivre malgré la crise sanitaire
La plupart des entreprises encore debout, qui font face à la crise sanitaire, essaient actuellement par tous les moyens de tenir la tête hors de l’eau. Tous les secteurs d’activité sont confrontés à bien de problèmes : chiffre d’affaires presque nul, clientèle perdue, compression de personnel, service minimum, etc.
Certaines entreprises ont revu toute leur stratégie en réduisant au minimum, par exemple, les dépenses. Ce qui entraîne encore plus de problèmes pour certaines, car par exemple, en réduisant le personnel, les surcharges de travail deviennent inévitables pour le peu de salariés qui travaillent.
Heureusement, il existe encore des moyens tels que recourir aux services des plateformes d’externalisation comme ADOM TÉLÉSECRÉTARIAT. Moins onéreux que d’embaucher du personnel, les services de ces prestataires externes permettent de soulager, entre autres, la charge de travail des équipes.
Entreprises et Covid-19 : les différentes mesures de soutien financier de l’État
Pour les entreprises qui ont du mal à tenir malgré leurs efforts, l’État prévoit des aides financières directes et aussi des prêts assez avantageux. Une aide défiscalisée à hauteur de 1500 € est ainsi octroyée aux entreprises qui, en termes de chiffre d’affaires, ont enregistrés une perte de plus de 50% en mars 2020, par rapport au même mois de l’année d’avant. Une aide supplémentaire de 2000 € peut être également accordée aux sociétés qui frôlent la faillite.
Quant aux prêts garantis par l’État, valables jusqu’à fin 2020 auprès de toutes les banques, les entreprises en difficulté ont droit à un emprunt correspondant à 3 mois de chiffre d’affaires. Le crédit est remboursable sur un maximum de 5 ans et le premier remboursement ne se fera qu’à partir de la deuxième année.
Enfin, pour aider les entreprises qui sont encore redevables auprès des banques et autres organismes de prêts, plusieurs sortes de médiations du crédit ont été mises en place pour les accompagner, notamment pour éviter les éventuels conflits en termes de paiement ou de remboursement.
Qu’en est-il des charges et des impôts ?
Actuellement, des délais de paiement, des remises et des reports sans pénalité peuvent être accordés aux entreprises en difficulté. C’est le cas pour les cotisations URSSAF des travailleurs indépendants : pour la cotisation du mois précédent par exemple, ils ont le choix de ne pas encore payer, de régler plus tard ou ne payer qu’une partie.
Ce report sans pénalité est également valable pour les acomptes d’impôt sur les sociétés et pour les taxes sur salaires. Les concernés doivent tout de même en faire la demande auprès du service des impôts. Concernant les impôts directs, les entreprises peuvent obtenir un plan de paiement afin d’étaler une dette fiscale. Pour celles dont la situation est particulièrement compliquée, une demande de remise des impôts directs est possible.
Pour les autres charges, les factures d’énergie par exemple, une requête de report à l’amiable est possible auprès de chaque fournisseur. Il en est de même pour les loyers. Pour les entreprises qui sont en attente de reprendre leur activité, le recouvrement des charges et des loyers est gelé temporairement. Enfin, le chômage partiel est encore un autre moyen de réduire significativement les dépenses, car il existe encore des dispositifs d’aide de l’État qui va dans ce sens.